" Manger ses émotions "
- Mesecym_

- 13 sept. 2021
- 3 min de lecture

On utilise souvent l’expression « manger ses émotions » lorsqu’une « compulsion alimentaire » se déclenche. Mais, qu’est ce que cela veut réellement dire? Quel est le lien entre nos émotions et la nourriture? Essayons d’éclaircir tout ça.
Commençons déja par cibler le problème…
Qui n’a jamais craquer à un paquet de biscuits ? Un sachet de Popcorn devant un film? Un petit paquet de cacahuètes?
Est ce pourtant là, la définition d’une crise alimentaire ?
Non, car manger sans forcément avoir faim, par pur plaisir et gourmandise, nous arrive à tous et fait partie de la vie.
Par ailleurs, lorsque cela dérape, et fréquemment, quand c’est lié à des émotions, des sensations précises et qu’elles sont dérangeantes physiquement et mentalement, on peut alors se demander si un trouble du comportement alimentaire ne se cache pas derrière ces pertes de contrôle.
Une compulsion alimentaire, qu’est ce que c’est ?
Une compulsion alimentaire c’est une perte de contrôle liée à la nourriture, un moment ou l’on mange sans faim réelle, plus que ce que l’on aurait voulu, en ressentant de la culpabilité, plus ou moins récurrentes, plus ou moins grosses, des pertes de contrôle souvent liées à une émotion instantanée.
Manger dans l’optique où la nourriture devient une source de réconfort, d’apaisement… du moins, temporairement.
Il existe 3 types de « perte de contrôle » :
L’hyperphagie
L’alimentation émotionnelle
Épicurisme
* L'hyperphagique va manger par exemple, lors d'une perte de contrôle, un grand sachet de chips, des desserts, incapable de s'arrêter, rapidement, se sentant coupable et se déteste après la compulsion.
* L'alimentation émotionnelle se traduit par le fait de manger selon son ressenti actuel. Par exemple, en cas de stress, pour se relaxer, se détendre la personne va aller se procurer une ou deux viennoiseries à la boulangerie, alors qu'elle pourrait méditer, se promener ou occuper son esprit autrement. Elle, ne culpabilise pas, mais s'inquiète quand même des conséquences physique et son poids par la suite.
* L'épicurien, lui, mange plus qu'à sa faim lors d'un gros dîner ou d'un repas de fête par exemple, de temps en temps lors des occasions spéciales, mais n'a pas forcément de relation malsaine avec la nourriture ou ce qu'il a "trop" mangé. Il ne culpabilise pas, on pourrait le qualifier de gourmand disons.
A noter qu’il existe l’hyperphagie boulimie : Les compulsions d’une personne hyperphagique ne sont pas seulement le fait de manger en grosse quantité, en perdant totalement pied, en pleine souffrance; mais c’est aussi de les manger très vite, et sont fréquentes. Elles sont souvent si denses que la personne se retrouve remplie de culpabilité et de honte. Et, plus la personne est en détresse face à sa crise, plus elle en fait, et là, le cercle vicieux s’installe. Malheureusement qui dit crises et culpabilité, dit, pour les hyperphagiques boulimiques, compensations très mauvaises et inappropriées telles que la prise de laxatif, les vomissements etc….). , chaque chose qui va être mi en bouche pose le défi de « l’auto-contrôle » et de l’écoute de sa réelle faim ou non...
Chaque collation ou prise alimentaire et un réel combat de ne pas craquer
Le sentiment de culpabilité par la suite si la crise a lieu après est destructeur.
Dévalorisant, angoisse, honte conduisent à détresse psychologique…
Mais alors, mange t-on la même chose pendant une compulsion? Qu’est ce qui peut les déclencher? Comment savoir si j’ai une relation saine ou pas avec la nourriture ?
Nous le saurons dans un prochain article….
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